Témoignages de la campagne Stand-Up For African Mothers

« Je vis à Magadi au Kenya. J’ai 20 ans. J’ai deux enfants : une fille de quatre ans et un garçon de deux ans. Je les ai eus très tôt. La première fois que j’ai accouché, je saignais tellement que j’ai perdu connaissance et bien failli mourir. Et puis, j’ai participé à des sessions de l’AMREF pour les jeunes, et j’ai appris qu’il était important d’aller au centre de santé pour se faire suivre par des sages-femmes durant la grossesse. Aujourd’hui, j’utilise un moyen contraceptif et des préservatifs pour me prémunir du VIH. » Timbiyan, 20 ans, Kenya

« Nous nous sommes tous mobilisés parce qu’il est terriblement injuste qu’en 2014, une maman puisse encore mourir en donnant la vie. » Mylène de France, sage-femme française engagée dans la campagne Stand Up for African Mothers

« Mon rôle en tant qu’ambassadrice est chaque fois que je peux de relayer le travail exceptionnel que font les sages-femmes sur le terrain. L’Afrique est en train de grandir et d’évoluer : soyons unis pour que le fait de mettre un enfant au monde ne soit plus une cause de mortalité. » Nadège Beausson-Diagne, ambassadrice de la campagne Stand Up for African Mothers

« Mon pays manque cruellement de sages-femmes. Trop de femmes meurent de complications qui pourraient être évitées avec l’assistance d’une personne compétente. Grâce à ma formation je pourrai véritablement aider ma communauté et mon pays à réduire la mortalité maternelle. La plupart des femmes ici font appel à des accoucheuses traditionnelles, qui ont des connaissances et des savoir-faire limités et sont impuissantes lorsqu’un accouchement se passe mal. » Nalumu, 26 ans, étudiante sage-femme au Soudan du Sud