fbpx

Sénégal – Programme intégré d’éducation pour tous : les « ECOLES SANTÉ »

Partagez cet article

[et_pb_section admin_label= »section »][et_pb_row admin_label= »row »][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text admin_label= »Texte » background_layout= »light » text_orientation= »left » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]

Sénégal – Programme intégré d’éducation pour tous : les « ECOLES SANTÉ »

[/et_pb_text][et_pb_text admin_label= »Texte » background_layout= »light » text_orientation= »left » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]

Au Sénégal, la mortalité infantile est de 72 pour 1 000. Les premières causes d’un taux élevé sont le paludisme, les infections respiratoires aiguës et les maladies diarrhéiques. Ces maladies sont largement favorisées par la malnutrition, or 30% des enfants de un à cinq ans ont un retard de croissance, 27% une malnutrition modérée et 48% une anémie modérée. De plus, ces chiffres diffèrent d’une région à l’autre, démontrant ainsi un accès inégal aux informations sanitaires et aux soins.

Si le Sénégal se trouve dans une situation sanitaire satisfaisante comparé à d’autres pays africains, les problèmes sanitaires liés à l’eau restent très présents. A titre d’exemple, depuis 2004, une recrudescence du choléra a été observée, l’assainissement inexistant ou inadéquat en est la cause principale. Les taux élevés de mortalité et de morbidité révèlent un non-respect des règles d’hygiène de base. C’est pourquoi l’AMREF a choisi de mettre en œuvre au Sénégal le programme « ECOLES SANTE » comprenant les dimensions WASH et prévention du paludisme et de la nutrition.

LE PROGRAMME INTEGRE d’accès à l’eau, d’hygiène et de prévention du paludisme et de la malnutrition
Une politique « d’éducation pour tous » permet d’adopter une approche globale pour lutter contre tous les facteurs qui empêchent les enfants d’avoir une éducation dans de bonnes conditions sanitaires et nutritionnelles. Pour cela, il faut instaurer dans les écoles et dans les programmes d’éducation de base des conditions qui rendent les enfants aptes à apprendre mais également à transmettre les connaissances acquises à l’école à leur communauté (famille, voisinage immédiat, amis). La Déclaration mondiale sur l’Education pour tous a pointé la mauvaise santé et la malnutrition comme causes principales des faibles effectifs, de l’absentéisme, de la médiocrité des résultats et des abandons en début d’études. Des programmes visant à assurer de bonnes conditions de santé, d’hygiène et de nutrition aux enfants en âge d’aller à l’école sont donc indispensables pour promouvoir une éducation de base pour tous.

L’HISTOIRE DU PROGRAMME
Le programme « ECOLES SANTE » est une reproduction améliorée du programme PHASE lancé par l’AMREF en 1998 au Kenya puis introduit dans le plan national d’éducation du Ministère de l’Education kenyan. Depuis 2007, le programme a été étendu à toutes les écoles du Kenya et à dix autres pays africains, asiatiques et d’Amérique du Sud, par l’AMREF et d’autres organisations partenaires, notamment en Ouganda et en Afrique du Sud. En 2012, l’AMREF franchit une étape supplémentaire en intégrant la nutrition et la prévention du paludisme dans son programme d’éducation des élèves.

L’OBJECTIF GENERAL : améliorer la situation sanitaire et nutritionnelle des enfants à l’école et dans leur communauté
Améliorer les conditions d’apprentissage des élèves dans les villages de Sedo Sebbe et Sadatou. Ces deux villages seront des « villages-test » pour démontrer l’efficacité du programme au Sénégal.
Afin d’atteindre cet objectif, le programme « ECOLES SANTÉ » agira sur trois points :

  • Améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les écoles afin de réduire la fréquence des maladies liées à l’eau chez les enfants
  • Consolider la capacité des responsables communautaires et des enseignants à adopter et promouvoir de nouvelles pratiques d’hygiène et de santé
  • Promouvoir durablement auprès des élèves les comportements prévenant les maladies telles que le paludisme

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row admin_label= »Ligne »][et_pb_column type= »1_4″][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image admin_label= »Image » src= »https://www.amref.fr/wp-content/uploads/2015/09/xwcv.jpg » show_in_lightbox= »off » url_new_window= »off » animation= »left » sticky= »off » align= »center » force_fullwidth= »off » always_center_on_mobile= »on » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid » /][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_4″][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row admin_label= »Ligne »][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text admin_label= »Texte » background_layout= »light » text_orientation= »left » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]

LES MOYENS DE MISE EN ŒUVRE
L’AMREF entend allier théorie et pratique en venant en appui aux écoles pour apporter aux élèves, aux enseignants et aux parents d’élèves, le savoir par l’éducation, le savoir-être par la promotion de l’hygiène et le savoir-faire par l’installation d’infrastructures sanitaires et d’approvisionnement en eau.

Infrastructures sanitaires dans les écoles :

  • un raccordement d’eau à Sedo Sebbe
  • le creusage d’un puits muni d’une pompe à Sadatou
  • l’installation dans les deux écoles de toilettes séparées pour garçons et filles

Ces infrastructures participeront à l’amélioration des conditions de vie et d’études dans les écoles, à la diminution de l’absentéisme et des déviances à l’école par la séparation des toilettes des filles de celles des garçons, ainsi qu’à la réduction des cas d’infections et d’intoxication.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row admin_label= »Ligne »][et_pb_column type= »1_4″][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image admin_label= »Image » src= »https://www.amref.fr/wp-content/uploads/2015/09/cimg1867-300×199.jpg » show_in_lightbox= »off » url_new_window= »off » animation= »left » sticky= »off » align= »center » force_fullwidth= »off » always_center_on_mobile= »on » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid » /][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_4″][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row admin_label= »Ligne »][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text admin_label= »Texte » background_layout= »light » text_orientation= »left » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]

Trois types de services intégrés fournis aux enfants par le programme :

Services promotionnels :
Promotion de l’utilisation des latrines ou systèmes d’assainissement adéquats
Promotion du lavage des mains avec du savon
Promotion de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide
Promotion de la vaccination des enfants avant le premier anniversaire
Promotion de la surveillance de la croissance des enfants au moins jusqu’à l’âge de trois ans

Services préventifs :
Déparasitage des enfants tous les six mois
Utilisation des tests de diagnostic rapides en cas de fièvre
La référence des cas présentant des signes de danger (vomissement, fièvre très élevée, difficultés respiratoires ou respiration accélérée)

Services pédagogiques :
Intégration du pack éducatif dans l’enseignement
Encadrement des élèves dans la réalisation d’activités d’information et de sensibilisation (match, journée de l’eau, clubs santé juniors, …)
Encadrement des élèves dans l’organisation de mobilisations thématiques

 

L’éducation au programme « ECOLES SANTÉ » à travers :

  • La sensibilisation des élèves, des parents d’élèves et des enseignants sur les objectifs du projet
  • La mise en place d’un comité de gestion mixte composé d’élèves, de parents d’élèves, d’enseignants et des autorités locales
  • Le recensement des possibilités locales d’approvisionnement en matériel de construction et de recrutement de main d’œuvre
  • L’information et la participation des autorités locales administratives aux enjeux du projet
  • La définition avec les bénéficiaires des modalités de leur participation aux activités du projet (transport de sable, surveillance des travaux, participation financière symbolique par élève, nettoyage des lieux, reporting périodique à l’AMREF de l’état d’avancement des travaux)

 

LES ZONES ET POPULATIONS BENEFICIAIRES
Les enfants des écoles de Sedo Sebbe et de Sadatou, leurs parents, les enseignants et la communauté pourront assimiler les bonnes pratiques en matière d’hygiène et auront pris conscience des dangers et des mesures de prévention face aux maladies liées à l’eau.
Les villages de Sedo Sebbe et de Sadatou se trouvent respectivement dans les communautés rurales de Nabadji Civol (arrondissement d’Ogo dans le département de Matam) et de Sadatou (arrondissement de Kéniaba dans le département de Bakel).
Le programme « ECOLES SANTÉ » dans l’école de Sedo Sebbe bénéficiera à la population de l’ensemble de la communauté rurale à savoir 42 529 personnes. Concernant l’école de Sadatou, 11 428 personnes bénéficieront directement ou indirectement du programme « ECOLES SANTÉ ».

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row admin_label= »Ligne »][et_pb_column type= »1_4″][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″][et_pb_image admin_label= »Image » src= »https://www.amref.fr/wp-content/uploads/2015/09/cimg1868-300×199.jpg » show_in_lightbox= »off » url_new_window= »off » animation= »left » sticky= »off » align= »center » force_fullwidth= »off » always_center_on_mobile= »on » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid » /][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_4″][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row admin_label= »Ligne »][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text admin_label= »Texte » background_layout= »light » text_orientation= »left » use_border_color= »off » border_color= »#ffffff » border_style= »solid »]

LES RESULTATS ATTENDUS

A la fin du projet pilote, en fonction des résultats obtenus, l’AMREF West Africa élargira le programme aux autres écoles des régions de Matam et de Tambacounda puis aux autres régions sénégalaises. Une extension à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest est aussi envisagée. L’AMREF espère des résultats aussi probants qu’en Afrique de l’Est, à savoir une diminution significative de l’incidence des maladies liées à l’eau, une augmentation de l’assiduité à l’école ainsi que de meilleurs résultats scolaires.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]